Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est récemment livré à des déclarations enflammées lors d’une interview à Bruxelles, provoquant un véritable séisme médiatique.
Sous la houlette de Christian Lusakweno de Top Congo et Baudoin Amba Watshi de congo-independant.com, cette entrevue, initialement destinée à apaiser les inquiétudes sur la santé fragile de Tshisekedi, a rapidement dévié vers une tempête de révélations et d’accusations cinglantes.
Comme un orage éclatant, Tshisekedi a confirmé les persécutions dont souffrent les proches de l’ancien Président Joseph Kabila. Il s’agit de maniere intensité et palpable du saccage du siège de la fondation Mzee Laurent Désiré Kabila, l’interpellation de l’honorable Janet Kabila, sœur jumelle de Joseph, et les assauts répétés contre la résidence de ce dernier, en présence de son épouse, aimée et respectée, surnommée Mama wa Roho pour ses œuvres charitables.
D’un ton accusateur, Tshisekedi a pointé du doigt Joseph Kabila, l’accusant de fomenter une insurrection, de tisser dans l’ombre les fils d’un complot pour renverser son pouvoir. C’est avec une verve incisive qu’il a rappelé que Kabila, avait boycotter les élections de 2023 omettant de rappeler qu’il doit son siège de président aux tumultes électoraux de 2018. Et que c’est à Kabila qu’on doit la transition de pouvoir.
Mais ses mots, chargés de rancœur, ont transgressé les frontières de la courtoisie diplomatique. Par des propos acerbes, il a discuté de sujets délicats, notamment les relations avec le Rwanda et son Président Paul Kagame, utilisant un langage offensant.
Tshisekedi ne s’est pas arrêté là. Ses flèches verbales ont atteint également le Kenya et son président, amplifiant ainsi les tensions et révélant les failles béantes de sa diplomatie régionale.
Avec une détermination téméraire, il a affirmé qu’il ne s’abaisserait jamais à négocier avec l’AFC/M23 tant qu’il serait président. Une déclaration retentissante, imprudente, un souffle d’arrogance qui pourrait bien éteindre les braises d’un possible dialogue de paix.
Il a fustigé le processus de paix de Nairobi, le qualifiant de vide, tout en lançant de graves accusations contre le président kényan William Ruto, l’accusant de soutenir Kagame. Tshisekedi a alors réécrit l’histoire, distordant les événements de 1994 concernant l’entrée des ex-FAR et Interahamwe en RDC.
Sa rhétorique désordonnée, soulève des questions sur sa stratégie de gestion des conflits. Elle révèle une diplomatie fragile, embourbée dans des rivalités personnelles et des querelles intestines.
Celui qui avait murmuré que « Tshisekedi doit se libérer des pasteurs et des charlatans assoiffés d’argent » n’avait pas tort. Car, manifestement, il semble encore sous l’emprise de forces obscures dictant une conduite contraire aux intérêts des Congolais.
Les véritables ennemis de la RDC, ce sont sa mauvaise gouvernance, la corruption endémique, les détournements éhontés et la misère galopante, les persécutions des tutsi congolais, incarnés par une classe politique affichant un train de vie insolent.
Oui, répétons-le, avec une ferveur inébranlable : les maux de la RDC résident dans sa gouvernance défaillante, une inversion des valeurs visible dans chaque acte de corruption, chaque détournement de fonds, chaque signe de la misère rampante, le tout perpétré par une élite insouciante des souffrances du peuple.
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