Le jeu trouble des États-Unis dans la région des grands lacs ressemble à une danse incertaine, où chaque pas vers la paix se heurte à un obstacle insurmontable.
L’administration Biden, tel un funambule sur un fil ténu, tente d’apaiser les seigneurs de guerre en RDC, mais leurs efforts se perdent dans un labyrinthe de chaos et de conflits. Un coup à gauche, un coup à droite, et le tableau devient illisible.
Les États-Unis, dans un élan de diplomatie, avaient annoncés un cessez-le-feu de 72 heures. Le communiqué du 11 novembre 2023 reflétait l’optimisme de l’administration Biden, qui salua les rencontres orchestrées par la directrice du renseignement national, Avril Haines, avec Paul Kagame et Félix Tshisekedi.
Ce fragile cessez-le-feu, entré en vigueur, suscita l’espoir d’une relance du processus de désescalade. Mais les FARDC, dans un acte de défi flagrant, ont violées cette trêve sous le regard passif des États-Unis.
La prolongation de la trêve humanitaire pour 15 jours, annoncée par les Américains, semble une lueur d’espoir dans cette nuit de désolation.
En vigueur jusqu’à 23h59 le 3 août, elle appelle les belligérants à faire taire leurs armes et à permettre un accès sans entrave aux populations vulnérables. Pourtant, cette trêve est à nouveau brisée par les FARDC et leurs alliés, révélant l’impuissance des initiatives américaines.
Les États-Unis, dans un geste de sanction, se tournent vers les membres de l’AFC, négligeant le discours de haine véhiculé par le gouvernement et ses relais, fermant les yeux sur les massacres généralisés et systématiques des tutsi congolais et le sort des refugies congolais.
Le processus de paix de Luanda et de Nairobi, saboté par Tshisekedi lui-même, se retrouve dans une impasse. Les initiatives américaines semblent vacillantes, leur soutien au processus de paix bancal, leurs sanctions sélectives.
Dans ce ballet tragique, les États-Unis se trouvent piégés par un jeu de pouvoir complexe et incertain. Le sabotage des initiatives de paix par le gouvernement de Tshisekedi, les violations incessantes des trêves, et les sanctions sélectives et injustes révèlent un manque de vision claire et cohérente.
Ce jeu trouble, où chaque geste semble calculé mais imprécis, laisse la région des grands lacs dans une tourmente sans fin, où l’espoir de la paix s’éloigne à chaque pas hésitant de la diplomatie internationale.
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