Dans la nuit du 16 au 17 décembre, les échos des combats ont résonné à Mambasa, chef-lieu de la chefferie des Bamate, territoire de Lubero, où l’intensité des affrontements a marqué le début d’une nouvelle ère de conquête.
A l’aube, un silence lourd de conséquences a accueilli les habitants, qui ont découvert, soulagés, la présence du M23 dans leurs rues.
Ces valeureux combattants, ont pris possession de la ville avec une audace qui force l’admiration. Tandis que l’armée congolaise et ses alliés wazalendo se sont repliés vers Ndoluma, les M23 ont fait preuve d’une stratégie implacable et d’une détermination sans faille.
Leur avancée, guidée par un courage inébranlable et une discipline de fer, témoigne de la force de ceux qui n’ont pour seul objectif que d’écrire leur propre histoire, une histoire forgée dans les flammes de la guerre et la bravoure. Ces hommes, dont le nom résonne désormais comme un cri de victoire et de résistance, ont su s’imposer là où d’autres ont faibli, portant haut le flambeau de la lutte avec la dignité de ceux qui se battent pour un idéal.
Ces prises par l’AFC/M23 ne sont pas simplement un événement militaire, mais un acte de guerre transgressif qui frappe au cœur même de l’appareil militaire des FARDC et de ses supplétifs. Cette action audacieuse, presque audacieusement désespérée, met en lumière la bravoure des hommes du général Makenga, qui, dans une mer de conflits et de trahisons, s’imposent comme des figures marquantes d’un combat sans merci.
C’est une bravoure qui contraste avec l’incertitude et l’incompétence croissante de la coalition.
L’incapacité des FARDC à réagir avec la force et la cohésion attendues dévoile un aspect inquiétant de la situation : le recours aux mercenaires. En effet, le gouvernement congolais a légalisé les criminels wazalendo, et plus grave encore, les Burundais sont venus se joindre à ce qui ressemble de plus en plus à un combat pour des intérêts plus personnels que nationaux. La SADC, elle, semble jouer le rôle de spectateur, tandis que la Monusco, autrefois perçue comme un espoir de paix, se révèle, dans cette guerre, à la fois complice et bien trop complaisante.
Le recrutement de mercenaires, interdit par le droit international, apparaît comme une violation flagrante des règles de guerre, mais il semble que dans ce coin du monde, ces règles soient reléguées au second plan. Les Nations Unies, censées jouer un rôle de garant de la paix, se montrent de plus en plus absentes, acquiesçant, silencieuses, aux dérives d’un gouvernement qui se débat dans ses propres contradictions.
Le slogan de la montée en puissance des FARDC, autrefois porteur d’espoir, sonne désormais comme une rengaine désuète, un écho creux qui ne parvient plus à masquer l’épuisement et la déliquescence de l’appareil militaire congolais.
La montée des enchères en termes de violence et de représailles devient épuisante, et le peuple congolais attend, dans une impatience croissante, un retour à la paix qui semble, de jour en jour, s’éloigner davantage.
Il y a comme une sensation de capitulation dans les rangs des FARDC, qui se battent désormais, non pas pour des idéaux ou la défense de la patrie, mais pour des intérêts bassement mercantiles. Une guerre qui n’a plus de sens noble, mais qui se joue sur la peau de ceux qui n’ont d’autre choix que de suivre des puissants aux mains sales.
Et pendant ce temps, l’AFC/M23 progresse. Lentement mais sûrement, ils s’imposent, non seulement militairement, mais aussi politiquement et socialement, gagnant le soutien d’une population lasse de l’incapacité des FARDC à les protéger.
Ce soutien se manifeste par des cris de liesse dans les territoires libérés, un soutien qui, bien qu’éphémère et peut-être naïf, représente un rejet clair du gouvernement congolais et de ses alliés. Le dialogue politique, qui aurait pu être la solution, semble désormais aussi lointain qu’un coucher de soleil, échappant à chaque tentative de le saisir.
Dans ce contexte chaotique, il devient difficile de croire que les FARDC, encore un temps portées en haute estime, peuvent un jour revenir à leur rôle protecteur.
La guerre est devenue une marchandisation, et les rêves de paix un mirage lointain, laissant derrière lui un paysage ravagé, où la bravoure et l’honneur des militaires loyalistes semblent être des souvenirs oubliés.
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