Il est un fait indiscutable, une vérité qui, malgré les tempêtes et le tumulte assourdissant qui la dissimulent, finit toujours par émerger victorieuse. Les sages disent, dans leur sagesse insondable, qu’il faut « laisser le temps au temps. » Pourtant, dans ce grand théâtre des promesses non tenues, l’illusion de l’État de droit, proclamée haut et fort, s’est dissipée dans un brouillard de contradictions. Celui qui se présentait comme le défenseur des libertés en est devenu le premier bourreau. Les prisons débordent de voix critiques, comme celle de Stanislas Bujakera, ensevelie dans les murs sombres de Makala, prison tristement célèbre pour ses atrocités. La justice devient complice, et la vie elle-même devient la rançon pour avoir osé résister : feu Chérubin Okende, ancien ministre, ancien député, porte-parole de Moïse Katumbi, a été assassiné, sa mort un cri étouffé d’une vérité qu’on voulait enterrer.
Les opposants sont traqués, quadrillés selon les termes brutaux des exécutants des basses besognes du pouvoir : Papy Tamba, Barnabee Mulinnganyo, Seth Kikuni, Daniel Safu, Mike Mukebayi, la série noire est devenue absurde au pays de Félix Tshisekedi.
Les forces obscures s’agitent dans l’ombre, une coalition destructrice des FARDC, FDLR, mercenaires et autres seigneurs de guerre qui s’adonnent aux pires exactions. Le viol, le pillage, le massacre ne sont plus des horreurs cachées, mais une réalité omniprésente. Les rapports des Nations Unies, de l’Union européenne, dénoncent cette impunité qui règne en maître sur cette terre ensanglantée. Et face à cette marée de révélations, même les vastes sommes dépensées pour une propagande de désinformation ne suffisent plus à blanchir un régime trop souillé. Car la vérité, implacable, refuse de se taire.
Les critiques percent là où cela fait mal : la corruption, le tribalisme, et la mauvaise gouvernance forment le socle d’un État en décomposition. Le pillage des ressources minières, maquillé en conflit ethnique, et l’entretien de plus de 250 groupes armés par des seigneurs de guerre qui siègent même au sein du gouvernement, sont des vérités trop criantes pour être ignorées. Chaque attaque personnelle, chaque diffamation, révèle la panique d’un régime à bout de souffle. Les processus de paix, tel celui de Luanda ou de Nairobi, ne sont que de pâles simulacres, de vaines tentatives de masquer une incapacité flagrante à s’engager réellement dans la résolution des crises.
Mais la stratégie de la diabolisation des autres a atteint ses limites. Les campagnes de diffamation, destinées à détourner l’attention des causes réelles des crises, se sont effondrées sous le poids de leur propre incohérence. Les attaques vicieuses contre les journalistes, les opposants politiques, la société civile et les pays voisins ne font qu’accélérer cette déchéance.
La crise en RDC est avant tout une tragédie orchestrée par les seigneurs de guerre, alimentée par la cupidité d’une élite corrompue. Les profits illicites tirés du commerce des ressources naturelles permettent de corrompre l’État jusque dans ses fondations, et le peuple, désespérément, contemple cette mascarade sans fin. Les discours victimaires, les narratifs de fausses agressions, tout cela n’est que fumée. La vérité, elle, ne peut être niée plus longtemps. La violence, la pauvreté, l’instabilité sont le lot quotidien des Congolais, abandonnés à leur sort par un pouvoir qui se lave les mains de leur souffrance. La richesse de cette terre ne profite qu’à une poignée de privilégiés, laissant la majorité de la population dans une misère étouffante.
Pourtant, il existe un chemin vers la paix, aussi étroit et sinueux soit-il. Ce chemin commence par un retour à la vérité, par une prise de conscience des causes profondes de cette guerre incessante. Il faut dénoncer sans relâche l’alliance destructrice avec les FDLR, exiger des comptes aux responsables, et oser réclamer la justice. La paix, en RDC, ne viendra pas d’un silence imposé, mais d’un dialogue franc, courageux, qui s’attaque aux racines mêmes du mal : la corruption, l’impunité, et le tribalisme.
Le retour à la stabilité passe par la démilitarisation, par le désarmement des groupes armés, et par une gouvernance transparente et responsable. L’heure est venue d’arrêter de danser autour du feu de la désinformation et de faire face à la réalité. Le Congo, terre de souffrance, mérite mieux que des promesses vides et des illusions éphémères. La vérité, toujours, finit par triompher, et avec elle viendra la justice, et peut-être enfin, la paix.
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