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Les impostures de Bintou Keita

La MONUSCO, dans sa mission première de protéger les innocents et de désarmer les groupes armés tels que les FDLR et les ADF, a glissé lentement mais sûrement vers l’ombre de ses propres promesses. 

Témoin silencieuse des souffrances, elle s’est peu à peu fait complice des maux qu’elle devait combattre. Les routes de l’Est congolais, autrefois jonchées de rêves de paix, ont vu les camions de la MONUSCO, non pas chargés de justice, mais de sacs de matières premières volées à cette terre martyrisée. Ce scandale, murmuré dans les presses avant d’être balayé par l’oubli, n’était que le prélude à d’autres trahisons, à d’autres silences coupables. Car il est des silences qui résonnent plus fort que les cris.

On surprit à plusieurs reprises la MONUSCO, la main dans le sac, offrant ses bras logistiques aux FDLR. Une fois, deux fois, et peut-être davantage. Et dans l’indicible tristesse qui enveloppe cette complicité, la honte, elle, ne connaît pas de répit. Ce fut d’autant plus frappant lors des massacres répétitifs : la MONUSCO, forte de ses moyens colossaux, fuyant le terrain comme un aveugle choisit de détourner les yeux face à l’évidence.

La population, lasse d’être oubliée par ceux qui devaient la protéger, a alors crié sa colère, exigé le départ de cette mission devenue inutile. Et lorsque Bahati Lukwebo, l’ancien président du Sénat, vint, tel un écho au désespoir de cette foule, confirmer l’inutilité de la MONUSCO, il n’y eut plus de doute : la patience s’était érodée, la confiance brisée.

Entre 2013 et 2021, les canons s’étaient tus, et pourtant, la paix demeurait un rêve inaccessible. Huit longues années où les armes cessaient leur chant macabre, et où la flamme d’une résolution pacifique aurait pu être attisée. Les accords qui portaient en eux les germes d’une solution aux blessures profondes de cette guerre, attendaient l’étreinte de ceux qui auraient pu leur donner vie. Mais ni la MONUSCO, ni Mme Bintou Keita, ne tendirent la main. Pas un mot, pas une réunion, pas une lueur d’espoir offerte à ceux qui portaient les cicatrices invisibles des conflits. Et durant ces huit années de silence, c’est une guerre non dite qui s’est perpétuée dans les âmes, une guerre contre l’indifférence.

En 2021, alors que le gouvernement choisissait de troquer la diplomatie pour la guerre, la MONUSCO s’empressa de mettre à disposition ses moyens militaires et politiques. Tandis que les FDLR se joignaient aux FARDC sur le front, malgré les dénonciations poignantes des civils, Bintou Keita et la MONUSCO se rangèrent du côté des armes, abandonnant l’idéal de paix qu’elles avaient un jour porté. 

Ce choix, cette préférence pour la violence plutôt que pour la réconciliation, fit éclater au grand jour une vérité amère : la MONUSCO, au fil des années, avait cessé d’être une force pour la paix, pour devenir un instrument de guerre.

Mais plus que tout, ce sont les paroles de Mme Bintou Keita, et les silences qui les accompagnent, qui trahissent une idéologie sous-jacente, une manière de voir le monde qui tourne le dos à la justice et à la réconciliation. 

Dans un monde où les masques finissent toujours par tomber, la vérité éclate : le Secrétaire général des Nations Unies lui-même finit par admettre l’échec de la MONUSCO, reconnaissant que le M23 avait accompli ce que deux décennies de présence onusienne n’avaient pu réaliser. 

Par ces aveux, la question se pose avec une acuité douloureuse : quelle crédibilité reste-t-il à la MONUSCO, à ces Nations Unies qui, par leurs choix, ont laissé la guerre et le désespoir s’enraciner dans les cœurs ?

Plusieurs observateurs se font l’écho d’une trahison, d’une promesse non tenue, d’une paix abandonnée. Les années perdues sous la direction de Mme Bintou Keita ne peuvent être rachetées. Mais dans les larmes et les cris de ceux qui ont tout perdu, peut-être y a-t-il encore une chance de réécrire l’histoire, de rendre à ce pays et à son peuple la justice qui leur est due. 

Que le silence de la MONUSCO cesse, que sa complicité s’efface, et que, pour une fois, les armes se taisent vraiment, pour laisser place à la paix tant attendue.

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