L’Est de la République Démocratique du Congo est depuis des décennies le théâtre de tragédies humaines, de crises qui lacèrent les cœurs et d’affrontements sanguinaires. Pourtant, les réponses, souvent teintées d’une compassion symbolique, se réduisent à quelques gestes humanitaires.
Trop souvent, les puissances occidentales se retranchent derrière des politiques désuètes, reliques d’un passé lointain que les diplomates maintiennent avec obstination, même lorsqu’elles sont déconnectées de la réalité actuelle. L’hostilité envers l’ M23 en est un exemple poignant.
La politique occidentale, engluée dans des visions obsolètes, se révèle non seulement inefficace, mais destructrice. Au cœur de cette tourmente se dresse le M23, né en 2012 d’un cri de révolte face à l’échec cuisant de la République Démocratique du Congo à honorer l’accord de paix du 23 mars 2009.
Ce cri, autrefois un simple murmure de protestation, s’est rapidement métamorphosé en une rébellion, élevant haut les étendards de la dignité, de la citoyenneté pleine et entière et de la bonne gouvernance.
Mais les détracteurs du M23 l’accusent de tous les maux : d’atrocités contre les droits humains, de pillages, de violence aveugle. Mais ces accusations ressemblent ni plus ni moins à une projection. Et pour preuve, les militaires et policiers congolais ont déserté en masse pour rejoindre ses rangs.
Lorsque le président congolais Félix Tshisekedi a cyniquement mandaté son ministre de l’intérieur, Gilbert Kankonde pour inviter le M23 à Kinshasa, sachant pertinent qu’il ne respecte presque jamais ses engagements, il a préféré attiser la violence ethnique contre les tutsi congolais. Frayant un chemin au retour du M23 cette fois avec une force implacable.
Les Nations Unies, accompagnées d’un chœur d’académiciens, de défenseurs des droits de l’homme, et d’organisations internationales, ont alors accusé le M23 de piller les ressources congolaises, d’être soutenu par le Rwanda ou l’Ouganda, et d’être coupable de diverses violations des droits humains.
Même lorsque ces accusations sont amplifiées et répétées sans discernement par les médias, les preuves réelles restent souvent absentes, voire exagérées.
Et pourtant, la vérité semble échapper aux occidentaux. Tshisekedi figure parmi les dirigeants les plus corrompus au monde. Tandis que les infrastructures de la nation s’effondrent comme un château de cartes, Tshisekedi s’enrichit sans vergogne.
La population congolaise est privée de services sanitaires de base, d’eau potable et d’électricité fiable. Pas d’infrastructures. C’est peut-être pour cette raison que de plus en plus de Congolais se tournent vers le M23.
Ce qui est frappant dans les zones contrôlées par le M23, c’est la quiétude qui y règne. A Rutshuru, Bunagana, dans le Masisi, la paix et la sécurité sont de retour grâce à l’action musclée de l’AFC/M23 qui ont boutés hors d’état de nuire les forces négatives.
Sur les routes reliant ces localités, motos, voitures et camions circulent sans escorte.
Les habitants eux-mêmes ont des témoignages élogieux entre leur expérience sous l’AFC/ M23 et celle vécue sous le joug de la coalition FARDC/FDLR/wazalendo et mercenaires.
L’ironie la plus marquante le discours de l’occident sur l’environnement. Et dire qu’on soutient ceux qui causent les plus grands dommages à l’environnement c’est de l’euphémisme.
Lorsque les forces génocidaires ont déferlé sur le Nord-Kivu, avec l’assentiment des grands pays occidentaux, ils ont pris des terres et dévasté des portions du parc national des Virunga, à travers lequel la ligne de front passe encore.
Ce parc, autrefois célèbre pour sa faune et ses volcans actifs, a vu ses gorilles de montagne, lions, et hippopotames braconnés et vendus à des intermédiaires par les FDLR et les militaires des FARDC.
Là où ils ont déforesté le parc, ils ont récolté du bois dur, brûlé les sous-bois et planté du maïs et du manioc qu’ils ont ensuite déversé sur le marché. Ils ont également établi des foyers et des fermes à l’intérieur du parc qu’ils ont ensuite taxés.
Aujourd’hui, Virunga n’est plus que l’ombre de son ancienne splendeur.
La véritable tragédie est que Goma, quant à elle, souffre de pénurie. L’AFC/M23 n’empêche pas les commerçants de vendre leur nourriture à Goma, mais le gouvernement congolais le fait. Quelle ironie.
La société civile dans sa grande majorité reconnait que de nombreux habitants de Goma souhaitent que l’AFC/M23 prenne la ville pour rétablir la sécurité et la quiétude de la population afin qu’elle vaque à ses occupations.
Plutôt que d’isoler , de condamner les leaders de l’AFC/M23, il serait plus judicieux que ces puissances appellent ouvertement le gouvernement congolais a négocier avec l’AFC/M23 et qu’elles facilitent à la transition vers un gouvernement démocratique et responsable.
Ce qui est vrai, ce que lorsque les habitants cherchent à rejoindre la zone contrôlée par l’AFC/M23, c’est le gouvernement congolais qui empêche leur mouvement.
Alors, le problème réside probablement moins dans l’AFC/M23 que dans le gouvernement lui-même. Il est tout fait naturel que les gens fuient vers la sécurité et la liberté, et non vers les persécutions et le chaos.
La politique occidentale envers la région des grands lacs nécessite de toute urgence une évaluation et une révision.
Depuis des décennies, la région des grands lacs est le théâtre de conflits sanglants, de crises humanitaires, et d’instabilité politique chronique. Malgré les multiples interventions des puissances occidentales, la paix et la stabilité durable semblent toujours hors de portée. La question se pose alors : pourquoi la politique occidentale a-t-elle échoué à apporter une stabilité durable dans cette région troublée.
Est-ce vraiment l’incapacité à saisir les dynamiques locales, les interventions militaires inappropriées, le soutien à des régimes corrompus, et l’échec des initiatives de développement économique.
Les politiques occidentales ont souvent réduit les conflits à de simples luttes de pouvoir ethniques, sans saisir les causes sous-jacentes telles que la lutte pour les ressources naturelles, les tensions historiques, et les revendications identitaires.
Par exemple, l’approche des Nations Unies face au génocide contre les tutsi au Rwanda en 1994 s’est révélée catastrophique, marquée par l’inaction et l’indécision, contribuant ainsi à l’une des plus grandes tragédies du 20e siècle.
Outre cette méconnaissance des dynamiques locales, les interventions militaires occidentales ont souvent été inefficaces, voire contre-productives.
Les missions de maintien de la paix, comme la MONUSCO en RDC, ont été largement critiquées pour leur incapacité à protéger les civils et à stabiliser les zones de conflit.
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