Sous les cieux sombres de Makala, où même la lumière peine à percer, s’est jouée une scène de désolation. Ce qui devait être une simple fouille, une quête légitime pour la sécurité, s’est muée en un drame poignant.
Dans le silence oppressant de la nuit, les autorités, dépositaires d’un pouvoir censé protéger, ont dévié de leur mission sacrée. Les détenus, déjà courbés sous le poids du fer et des chaînes, ont vu leurs réserves, leur fragile trésor, arrachées sans pitié. Ce n’était plus une fouille, mais un acte sauvage, où les gardiens se sont métamorphosés en pilleurs, dérobant la seule lumière qui brillait encore dans les cœurs affamés : la promesse du prochain repas.
Dans les profondeurs de Makala, là où les voix se perdent dans les échos des couloirs humides, une autre injustice s’est imposée. La faim, cette ennemie silencieuse, s’est glissée parmi les détenus, non par la faute du destin, mais par la main de ceux qui devraient en être les gardiens.
Comme une ombre grandissante, elle enveloppe chaque âme emprisonnée, privant ces hommes déjà brisés d’un droit fondamental : celui de subsister. Les visites, cet ultime pont vers le monde extérieur, ont été coupées, et avec elles, l’accès aux vivres, aux médicaments, à tout ce qui pouvait encore rendre la captivité supportable. Dans cette prison, l’humanité elle-même semble avoir été confisquée, ne laissant derrière elle qu’un vide cruel et dévorant.
Sous les apparences trompeuses d’une fouille, se cachait un crime plus pernicieux. Les autorités, masquées derrière le voile de la légitimité, ont profité de l’ombre pour s’approprier ce qui appartenait aux détenus. Ce pain, cette maigre ration que chaque prisonnier comptait comme son seul réconfort, a été arraché. Que reste-t-il d’une vie lorsque même la subsistance est soumise au bon vouloir des geôliers ? L’abus de pouvoir, ici, se dévoile dans toute sa noirceur : une autorité qui, au lieu de protéger, dévore. Le pillage des vivres, acte si profondément injuste, laisse entrevoir une réalité où la souffrance devient un instrument, où la faim n’est plus une simple conséquence, mais un outil de domination, de soumission.
Dans cette tragédie silencieuse, c’est l’esprit des détenus qui est brisé, non seulement par les murs, mais par l’absence totale de compassion.
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