L’effondrement des institutions politiques en République Démocratique du Congo et au Burundi est le reflet tragique d’une corruption dévorante, une hydre rampante qui, des années durant, a enserré ces États dans ses anneaux perfides.
Cette déliquescence, insidieuse d’abord, a atteint son apogée sous la direction des dirigeants comme Félix Tshisekedi et Évariste Ndayishimiye, dont l’incapacité criante à apaiser les tensions intérieures et à maîtriser les tourments régionaux a révélé l’ampleur d’une gestion dénuée de toute vertu.
Les signes avant-coureurs de cette désagrégation se déploient tels des oriflammes funestes, visibles dans chaque recoin de la société, portant en eux les stigmates d’une gangrène profonde que l’on ne saurait ignorer.
La corruption, dans sa forme la plus perverse, ronge les piliers mêmes des institutions. Elle les vide de leur essence, les transforme en coquilles creuses au service des ambitions égoïstes, loin des idéaux d’intégrité qui devraient en être l’âme. En RDC comme au Burundi, ce mal insidieux s’illustre non seulement par le détournement éhonté des fonds publics, mais aussi par l’attribution indue de contrats et concessions, consolidant autour du pouvoir une élite vorace qui fait de l’État un simple levier pour ses ambitions personnelles.
Le vol électoral de décembre 2023 en RDC en est l’exemple le plus emblématique. Ce scrutin, décrié par la communauté internationale, fut l’apothéose d’une mascarade où la démocratie, déjà fragile, a été livrée en pâture. Les urnes, censées incarner la voix sacrée du peuple, ont été profanées par les mains des manipulateurs, renversant l’un des fondements les plus nobles de la société : le droit du peuple à choisir ses gouvernants. Ce coup porté à la démocratie a enfoncé un poignard dans le cœur même de la nation.
La mauvaise gouvernance dépasse les simples détournements financiers. Elle se lit dans l’incapacité des dirigeants à gérer les crises, qu’elles soient économiques, sociales ou sanitaires. Sous les règnes de Tshisekedi et Ndayishimiye, ces pays ont sombré dans l’incompétence, incapable de juguler les flammes qui embrasent l’Est de la RDC, où les tensions ethniques se multiplient. Ainsi, le pouvoir politique, autrefois médiateur des conflits, s’est mué en spectateur impuissant, voire complice de la dérive collective.
L’État, jadis colonne vertébrale des sociétés, garant d’un certain équilibre social et politique, s’est métamorphosé en un instrument aux mains des factions, cherchant à maximiser leurs profits tout en foulant aux pieds les besoins de la population. Abandonnée, cette dernière erre dans une précarité sans fond, trahie par un gouvernement sourd à ses souffrances, spectateur de sa propre destruction.
Cette désagrégation des institutions ne touche pas seulement les sphères politiques et économiques, mais s’étend à la société civile. Autrefois espace de libre expression et de pluralisme, elle est aujourd’hui asservie, domestiquée par le pouvoir en place. Les médias, jadis flambeaux de la vérité, ne sont plus que les relais d’une propagande omniprésente. En RDC et au Burundi, les chaînes de télévision ne sont plus que les ombres de ce qu’elles furent, des outils de manipulation où toute voix discordante est muselée, toute pensée critique annihilée.
Le pouvoir médiatique, en capturant les esprits, a étouffé l’opposition. Les journalistes critiques sont réduits au silence, exilés ou emprisonnés, tandis que les médias d’État, fidèles au régime, déversent leur flot incessant de mensonges et de propagande. Le régulateur des médias, complice de cette descente aux enfers, tolère, encourage même, la prolifération des discours de haine et d’intolérance, transformant les ondes en champ de bataille idéologique.
Ce cocktail détonnant de corruption, de mauvaise gouvernance et de manipulation médiatique a pour conséquence ultime la désintégration du tissu social. Face à des institutions en déroute, incapables de protéger ou de gouverner, les citoyens sont abandonnés à leur sort, pris dans le tourbillon de l’incertitude et de l’insécurité. Les crises qui auraient pu être désamorcées par le dialogue social se transforment en foyers de violence, exacerbant la radicalisation des esprits.
Ce chaos est particulièrement flagrant dans les zones rurales et périphériques, où l’État a pratiquement disparu, laissant la place à des milices armées et à des seigneurs de guerre qui règnent en maîtres. La décentralisation des conflits s’étend sans relâche, alimentée par la misère et le désespoir de populations laissées pour compte.
L’effondrement des institutions en RDC et au Burundi n’est pas un accident. C’est l’aboutissement tragique d’années de corruption systémique, d’une mauvaise gouvernance profondément enracinée, et de l’incapacité totale des dirigeants à répondre aux aspirations légitimes de leurs peuples. La destruction des principes, l’inversion des valeurs et l’effondrement des structures formelles ont créé un vide, un gouffre qui ne cesse de se creuser, engloutissant tout sur son passage.
Tant que ces fléaux ne seront pas affrontés, la descente aux enfers de ces nations continuera inexorablement, entraînant dans son sillage non seulement la destruction de ces États, mais aussi la déstabilisation de toute une région.
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