En prenant la parole à la tribune des Nations Unies, Félix Tshisekedi semble ignorer que son auditoire n’est pas composé de simples spectateurs passifs. Ceux qu’il tente de convaincre, ces acteurs du monde entier, suivent en temps réel les souffrances de la République Démocratique du Congo (RDC).
Grâce aux réseaux sociaux, aux rapports crédibles rédigés dans le sang et les larmes de millions de Congolais, ils scrutent chaque événement, chaque cri étouffé sous la répression. Contrairement à lui, ces témoins lucides n’ont pas besoin de fables embellies ni de récits déformés. Ils ne sont pas dupes. Ils connaissent les faits, et, tandis que Tshisekedi déroule ses mots, saturés de contre-vérités et de mensonges patinés d’une fausse noblesse, nombreux sont ceux qui retiennent des rires amers, d’autres détournent leurs yeux.
Car ce qu’il tente de dissimuler est déjà exposé, visible sur les écrans du monde entier. Tshisekedi semble seul à croire en ses propres illusions, flottant dans une bulle où la réalité n’a pas de prise, où les souffrances de son peuple se noient dans le murmure lointain de ses fantasmes.
Mais, en dehors de cette bulle de fausses promesses, la réalité de la RDC est une sombre mélodie, une plainte qui s’élève des rivières sanglantes du Congo. Là où le président veut peindre des paysages de paix et de réconciliation, les ténèbres enveloppent la terre meurtrie. L’opposition, implacable, se prépare à une vaste mobilisation pour le 25 septembre 2024, où des milliers de voix s’élèveront dans les rues de Kinshasa pour exiger la libération de ceux qu’ils appellent les « prisonniers politiques ».
Alors que Tshisekedi se présente comme un champion des droits humains, son régime enfonce des bâillons dans les bouches qui osent parler. Cette manifestation, orchestrée par la plateforme de concertation des forces politiques et sociales, résonnera en plein cœur de la capitale, devant le palais de justice.
Là, un mémorandum sera déposé, demandant la libération des détenus politiques, tandis que, dans un coin d’ironie grinçante, Tshisekedi caresse le rêve insensé d’un siège au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. Quelle absurdité face aux réalités qui se déploient sous ses yeux fermés.
Mais les cris de révolte ne viennent pas uniquement de l’opposition. La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) n’a de cesse de dénoncer les crimes atroces qui s’abattent sans répit sur la population. Des massacres, tels des vagues incessantes, continuent de frapper, noyant des vies innocentes dans un océan de douleur.
Le carnage qui s’est déroulé à la prison centrale de Makala, dans la nuit du 1er au 2 septembre 2024, résonne encore dans le cœur des Congolais, comme le coup de glas d’une humanité qui se perd. Ce massacre, ce torrent de violence, cette nuit de larmes et de sang, témoigne du mépris glacial d’un régime pour la vie humaine.
L’épiscopat congolais, la voix tremblante mais ferme, dénonce avec force la banalisation de cette violence qui défigure le pays. Les forces de sécurité, loin de protéger les citoyens, deviennent les instruments d’une oppression qui écrase tout espoir. Ces actes, empreints d’une cruauté insensée, révèlent le visage effroyable du régime Tshisekedi, bien loin des doux discours qu’il prononce sur les grandes scènes internationales.
Et la répression, comme une ombre envahissante, ne s’arrête pas aux portes des simples citoyens. Elle engloutit tout sur son passage, y compris les figures emblématiques de l’opposition. Moïse Katumbi, ce leader charismatique qui incarne l’espoir d’un renouveau, a lancé un appel désespéré à la mobilisation contre l’abîme dans lequel le régime Tshisekedi plonge la nation.
Dans un communiqué enflammé, il déclare que « l’heure est grave », et ses mots résonnent comme un avertissement. La répression, insidieuse et implacable, frappe sans relâche les opposants politiques, les voix libres, les acteurs de la société civile. À Goma, cette terre de souffrances sans fin, les Wazalendo, armés par le gouvernement lui-même, sèment la terreur, comme des fauves lâchés sur une population sans défense.
Les FARDC, au lieu d’etre le rempart contre l’injustice, se sont transformées en bourreaux. Elles extorquent, pillent, tandis que les FDLR, complices de cette tragédie, perpétuent sans relâche leurs exactions, faisant de Goma une nécropole vivante, où la mort a pris ses quartiers.
Et Goma n’est qu’une pièce de ce vaste puzzle de douleur. Dans les régions du Katanga, là où les richesses naturelles autrefois symbolisaient la prospérité, la violence a pris le pas. La garde présidentielle, dans une orgie de cruauté, a massacré des jeunes à Kilwa et Lwalaba, plongeant ces terres dans le désespoir.
En Ituri, une province abandonnée, laissée pour morte par le gouvernement, les milices Codeco, épaulées par les FARDC, répandent la mort à chaque souffle. Cette complicité entre les forces de sécurité et ces groupes armés est une vérité que tout le monde murmure, sauf Tshisekedi, qui semble aveuglé par ses propres illusions de grandeur.
À Beni, les ADF, ce groupe terroriste islamiste, continuent leur marche funèbre, massacrant sans pitié, tandis que la population, terrorisée, appelle à l’aide dans un silence assourdissant.
Dans cette terre de peur, les dénonciations de complicités criminelles se multiplient, mais tombent dans le vide, sans écho. Plus au sud, dans le Kivu, notamment à Minembwe et Uvira, les flammes de la violence ethnique s’intensifient, attisées par l’indifférence des autorités.
Et pourtant, malgré cette symphonie de chaos, Tshisekedi persiste dans ses alliances obscures. Il accueille en grande pompe le fils de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana, un homme au passé lourd de complicité dans l’un des génocides les plus atroces de l’histoire.
Ce geste n’est pas seulement une insulte aux Congolais, mais un crachat au visage de l’humanité tout entière. Le Nord-Kivu, en particulier, reste paralysé par l’indignation face à cette compromission avec les bourreaux d’hier. Tshisekedi, dans sa quête de pouvoir, est prêt à tout sacrifier, même l’éthique, même la justice.
Mais les fissures ne se limitent pas à la scène internationale. Elles s’étendent dans les fondements mêmes de sa propre majorité. Modeste Bahati Lukwebo, ancien président du Sénat, pilier de l’Union Sacrée, menace de briser les liens qui l’unissent encore à cette coalition, évoquant une crise profonde.
Lors d’une conférence de presse le 2 septembre 2024, il a laissé entrevoir son malaise grandissant, son désarroi face à une situation politique qui s’effondre. La décision de rester ou de partir dépendra d’un congrès encore à venir, mais l’ombre de la désunion plane déjà sur Tshisekedi, alors que son pouvoir vacille.
Le discours de Tshisekedi à l’ONU n’est, en fin de compte, qu’une mascarade, un théâtre où les illusions se heurtent à la réalité brutale. Tandis qu’il tente de détourner les regards de ses échecs retentissants, la RDC continue de sombrer dans une spirale infernale de violence et de répression.
Les massacres, la répression arbitraire, les complicités criminelles, tout cela est trop visible pour être caché derrière des mots bien ficelés. Les réseaux sociaux et les rapports accablants dévoilent une vérité que Tshisekedi refuse de voir : un peuple souffrant, qui crie justice dans l’indifférence d’un régime sourd à ses pleurs. Il est peut-être le seul à croire encore à ses mensonges, mais le monde, lui, voit.
CorridorReports yadabagije abashaka gutunga websites zabo bwite! Dukora website zo mubwoko bukurikira:
- Ubucuruzi (E-commerce)
- Iyamamaza ibikorwa ukora
- Iyo kuranga Akazi (Job listing)
- Iyu Urusengero
- Iya Organization
- Iya Company
Twandikire kuri Whatsapp unyuze hano: https://shorturl.at/cfkBO